Gendarme à cheval, domicilié « Puech Jouy » à Lombers
« Mort pour la France » le 24 juillet 1917 à Antrain (Ille et Vilaine) à 41 ans
Né le 5 août 1876 à Montdragon
Fils de Simon et Rosalie BARAU – Marié à Eugénie DURAND le 26 juin 1901
Louis CALVEL, gendarme à cheval, appartient à la brigade de Lavaur lorqu’il-est mobilisé à la 16ème Légion de Gendarmerie dès août 1914, Légion qui suit le 16ème Corps d’Armée.
Les missions des Légions de Gendarmerie sont de maintenir l’ordre à l’intérieur et le service prévôtal. Ces deux missions expliquent l’image consédérablement dépréciée des gendarmes auprès des combattants, celles de militaires « embusqués », qui ne participent pas à la bataille, « le front s’arrête au premier gendarme » raille-t-on dans les cantonnements. Cette prvôté est sur les basques du poilu dès que, revenu de l’assaut, il cherche la détente et l’oubli. Investis de missions ingrates comme la chasse aux déserteurs et insoumis, le maintien de la discipline dans les cantonnements de repos des troupes, la répression de l’ivresse, le contrôle systématique des permissionnaires dans les gares, la fraude à l’égard des innombrables règlements qui tentent d’organiser la vie aux armées, les gendarmes prévôtaux ont tôt fait de devenir « les cognes », bêtes noires et boucs émissaires des soldats des tranchées.
Louis CALVEL décèdera « de maladie en service commandé : faiblesse générale et tumeur de l’estomac » le 24 juillet 1917 à l’Hôpital militaire n°35 d’Antrain.