Cultivateur domicilié hameau de Puech-Jouy à Lombers
« Mort pour la France » le 6 septembre 1918 dans le secteur de Crouy (Aisne) 21 ans
Né le 15 février 1897 à Lamillarié – Fils de Léon et Eugénie LONG – Célibataire
Soldat au 168ème R.I. (Mitrailleur à la 3ème compagnie du 1er bataillon)
VIAULES Firmin est incorporé, le 10 janvier 1916, au 92ème RI. Parti au front le 5 juillet 1917, il s’illustre particulièrement, le 3 juin 1918, ce qui lui vaudra une citation à l’Ordre de la Division et la Croix de Guerre. Intoxiqué par les gaz, le 15 juin 1918, il est évacué et, après une courte convalescence, le 27 août 1918 il incorpore le 168ème RI.
« L’armée MANGIN, qui depuis deux mois bataille sans arrêt, vient de dépasser Soissons et, au prix de lourds combats, a abordé Crouy et le plateau qui domine au Nord…
Après huit jours de repos, aux environs de Villers-Cotterets, le 168ème RI est transporté en camions et débarque à Soissons dans la matinée du 5 septembre. Dans la nuit du 5 au 6 septembre, les trois bataillons du régiment montent se positionner en premières lignes…
Le 6 septembre, le 1er bataillon, au Pont Rouge passe à l’attaque. Il s’empare de Vauveny, traverse le ravin de Nanteil-la-Fosse et s’accroche à la croupe qui domine Nanteil-la-Fosse au Nord sous un violent bombardement allemand… »
Historique du 168ème RI
Pendant l’attaque du 6 septembre, le 1er bataillon aura de lourdes pertes, Firmin VIAULES, et ses camarades, seront inhumées, la nuit, dans des fosses communes. Les restes de ces fosses seront transférés en 1922 dans l’Ossuaire de la Nécropole Nationale d’Amblény.
Citation à l’Ordre de la Division du 3 juin 1918 :
« Firmin VIAULES, soldat très courageux, possédant les plus belles qualités militaires. Le 3 juin 1918, au cours d’une violente contre-attaque allemande et malgré un violent feu de mitrailleuses, a maintenu son fusil mitrailleur en position, ne cessant de tirer, avec une précison remarquable et infligeant de lourdes pertes à l’ennemi. Il a ainsi contribué pour une large part à maintenir l’intégrité de nos lignes. »