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Cultivateur à « Aussendes » commune de Lombers

« Mort pour la France » le 8 septembre 1917 au Bois de Caurières (Meuse) 19 ans

Né le 31 octobre 1897 à Marssac – Fils de Henri et Flavie ROUCOU – Célibataire

Soldat au 168ème R.I.

Jean VIALAS est incorporé le 10 janvier 1916 au 92ème RI. Il passe au 168ème RI, le 28 juin 1917. Il sera « Porté disparu, présumé prisonnier, au Bois de Caurières », ses parents restent sans nouvelles pendant toute la guerre mais gardent espoir d’autant plus que son frère, Barthélémy, sera tué le 22 juillet 1918. Fin 1918, il faut se rendre à l’évidence, on ne retrouve pas Jean dans les camps de prisonniers allemands. Il faudra une décision du Tribunal d’Albi, le 12 octobre 1921, pour qu’il soit officiellement déclaré « Mort pour la France le 8 septembre 1917 ».

Objectifs du 168ème RI le 8 septembre 1917

Vestiges de tombes allemandes au Bois de Caurières

Le jour se lève, le 168ème va attaquer

Le Bois de Caurières est sur la commune de Bezonzaux

Historique du 168ème RI : « Le 8 septembre, l’attaque est fixée à 5 heures 10… La première ligne est rapidement atteinte, nettoyée et dépassée. Sur la deuxième, la défense est plus rude : la lutte commence, mitrailleurs et grenadiers ennemis sont tués sur place et la progression continue. Les tranchées qui constituent la troisième ligne sont abordées. La garnison des troupes de la garde, se défend avec une énergie farouche. La lutte est sévère, nos pertes sont lourdes, gradés et hommes tombent de toutes parts… L’ennemi contre-attaque. Les débris des compagnies résistent autant qu’elles peuvent, mais, sous les chocs répétés des Allemands, elles doivent abandonner le terrain gagné.

Le 168ème a été cruellement éprouvé. Presque tous les cadres sont tombés à la tête de leurs unités… »